Comme Clément l'a expliqué dans son article sur les cours que nous avons fait, les élèves péruviens connaissent très mal la France et même l'Europe. Mais sommes nous vraiment mieux informés?!
Personnellement,
ce qui me venait à l’esprit quand on me parlait de Pérou avant de partir – et
donc ce qui m’a donné envie de partir - était en grande partie issu des 7 boules de cristal et Le temple du soleil de Tintin. Ce qui se
résumait donc à peu de chose près à ça :
-
Les
lamas (quand lama fâché, lui toujours faire ainsi)
-
La
montagne
-
Les
bonnets péruviens
-
Et
bien sûr, les Incas et le Machu Picchu (qui n’est pas dans Tintin… on est
d’accord)
Seulement, dès
notre arrivée à Lima, nous nous sommes rendu compte que le Pérou c’est bien
plus que ça ! En une semaine de tourisme dans la capitale péruvienne nous
avons entendu parler de la culture Wari, de Simon Bolivar ou encore d’un
Sentier Lumineux. Je vais donc essayer
de reprendre les grandes lignes de l’histoire péruvienne, mais aussi de sa
géographie particulière. Je sais que tout le monde sera ravi J. Je remercie par avance le Guide du routard, le Petit futé ainsi que Wikipédia pour leur
aide précieuse.
Le Pérou se
décompose en 3 zones :
- - La côte, aride, en espagnol costa.
Le Pérou donne
sur l’océan pacifique… contrairement à l’image que l’on peut avoir de cet océan
– en vrac iles paradisiaques, surfeurs et jolies filles en petites tenues - l’eau est TRES froide, due au courant
Humboldt! Du moins, c’est ce que nous avons constaté à Lima. Il semblerait, Guide
du routard à l’appui que ce soit mieux dans le nord du Pérou… bientôt la
réponse. Une particularité de la côte à
cause de cette eau froide est le brouillard présent tous les matins, appelé garúa, ainsi que l’absence de
pluie : Il ne pleut à Lima que 2 jours par an et seulement 7 mm (contre
750 à Lille). Les 8 millions d’habitants de la capitale péruvienne dépendent
donc de la montagne pour leur alimentation en eau. Actuellement une véritable
crise de l’eau se profile. Depuis la création de la ville, l’eau provient des
pluies l’hiver et de la fonte des glaciers l’été, aujourd’hui ces glaciers sont en train de
disparaître… la faute au réchauffement climatique !
- - La cordillère des Andes, où nous sommes, appelée sierra en espagnol.
Avec ces 7 000 km
de long, la cordillère est la plus longue chaine de montagnes du monde, elle
s’étend de l’Equateur au sud du Chili en traversant le Pérou, la Bolivie et une
partie de l’Argentine. Le climat se
décompose en deux saisons. De mai à octobre, c’est la saison sèche, pas une
goutte de pluie, le reste de l’année il faut compter avec de grosses pluies. On
a d’ailleurs pu expérimenter le climat « saison des pluies » de Cospán
tout à fait particulier. Le matin grand soleil, l’après-midi pluie et/ou brume
– qui est en réalité un nuage…
une apres midi normale à Cospan |
matinée à Cospan |
Un autre point
très important des Andes est l’abondance des gisements de métaux, fer, zinc,
plomb, argent et or. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes
environnementaux, j’aurai l’occasion de refaire un article détaillé sur le
sujet.
- - La selva, la jungle.
Nous n’y avons pas
encore mis les pieds. Mais selon le Guide du routard (c’est un peu ma bible en
ce moment…) cela correspondrait tout à fait à l’image qu’on peut en avoir vu de
France : animaux exotiques (puma, singes, tapir…), énormément de plantes
diverses et variées et indiens cannibales… enfin ils l’étaient avant… enfin j’espère…
Voilà pour le
cadre.
Côté histoire, on a bien souvent que les Incas sont le seul peuple a avoir peuplé les Andes. Cependant bien que les Incas aient construit un empire impressionnant – sur presque toute
la Cordillère, ils n’ont commencé à dominer la région qu’à partir de 1438
soit presque au début de la Renaissance en Europe !
Et avant?! et après?!
Il y a bien des choses à dire donc nous prendrons la peine de refaire un artcile uniquement sur le sujet.
JM.
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